Les derniers humains

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aujourd'hui 21 février:

10 km

1 petit KM très lent pour partir la machine, puis:

3 X 3 KM ---> 55:19 ---> 6:09 min/km

6:03
6:01
6:12 -----> 18:15

6:00
6:02
5:55 -----> 17:57

6:15
6:20
6:27 -----> 19:07

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Yeah! On commence à activer la circulation sanguine. Mon coach voulait des splits de 18:30, 18:00, 18:30. J'ai manquer de jus pour le dernier stretch, mais un bon vent m'a fait la vie dure sur ce bout de route. Et c'est encore l'hiver dans mes contrées. Sous le point de congélation avec le vent, une petite neige, et un rugbyman qui fait encore dans les 215 livres, ces temps ne sont pas trop mal. Vivement le printemps!

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dimanche 19 février:

10 km
1:10:01-> 7 min/km

intervalles:
Pas trop certain, mais à peu près 7 min à toutes les bornes

Encore très froid (-10 environ) et venteux.

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10 bornes! Pour une semaine de 33 kilomètres. Quand même, on se sort de notre divan. Le chrono est modeste mais la météo: oula! Beaucoup de glace dans l'accotement qui fait que j'ai couru plusieurs centaines de mètres sur une patinoire pour éviter les voitures. La vie est un combat.

Je prend du retard dans mon blog, pas dans mes entraînements par contre. Je vais donc tenter de résumer:

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jeudi 16 février:

7 km
47:49 -> 6:50 min/km

intervalles:
Pas important, les jambes ne répondaient, souffle court... Bah! On oublie le chrono et on profite su soleil.

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samedi 18 février:

8 km
54:50 -> 6:51 min/km
intervalles:
km 1 : 7:16
km 2 : 7:41

km 5 : 35:57 (ouch!)
km 6 : 6:30
km 7 : 6:23
km 8 : 6:00

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Mon entraînement de samedi a des odeurs de victoire morale. Vendredi soir je suis allé souper chez un pote que je n'avais pas vu depuis des lunes, avec un de mes frères et un autre pote. Orgie de sushie et discussions jusqu'au milieu de la nuit. Je me suis couché à 2h30 du mat et je devais quand même me lever à 8h00 pour la gym de ma petite Flo... ouille!

Puis le temps était GLACIAL! - 19 avec un vent d'enfer. J'ai pensé rester chez moi, puis l'idée fait son chemin, les souliers trépignent, la montre-chrono me regarde, bon onyva! (Il faut le dire vite avant de changer d'idée. Le soleil se couche alors on sors avec une veste réfléchissante. Et finalement j'ai survécu. Glacial, mais appréciez les temps de mes trois derniers kilomètres avec le vent dans le dos (comme pour mes trois derniers kilos de sushi de la veille: belle cadence pour un vieux).

Franchement je crois que j'aurais battu l'équipe olympique du Kénya ce soir-là: ils auraient congelé en tournant le coin de rue quand le vent de face a frappé.

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mardi 14 février:

8 km
53:15 -> 6:39 min/km

intervalles:
km 1 : 6:30
km 2 : 6:41
km 4 : mi-parcours: 25:53

km 5 : 6:34
km 6 : 6:40
km 7 : 6:58
km 8 : 7:10

Beau temps, pas très froid, autour de zéro.
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Poids: 214 livres
Pulsation au réveil: 48/min. Au tout début de mon entraînement, fin décembre, j'étais à 58/min.

Jambes de ciment et souffle court. D'habitude après 2-3 km je me sens super bien et je peux augmenter un peu la cadence, mais aujourd'hui (hier en fait), kaput. Plutôt que de ma fâcher, je décide donc de me la couler douce et faire la distance en profitant du beau temps.

Mes jambes ne se sont jamais vraiment détendues, malgré mon repos de la veille et une bonne nuit de sommeil. Idéalement, ça me prendrait un massage par semaine...

Ma hanche droite m'inquiète un peu. Je pense qu'il s'agit du tendon de mon quad, et il est raide et m'incommode entre les courses. Une fois bien réchauffé je ne sens aucun inconfort. Il faut que je sorte la glace.

Those who do it, get it.

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samedi 11 février:

8 km
50:26 -> 6:15 min/km

intervalles:
km 1 : 6:52
km 2 : 6:53
km 4 : mi-parcours: 25:50

km 5 : 6:23
km 6 : 6:09
km 7 : 6:06
km 8 : 5:58

Split négatif 25:50/24:36

moins 9 Celsisus, mais pas de vent et un super soleil qui chauffait l'asphalte.

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Dimanche 12 février:

9 km
59:18 -> 6:35 min/km

intervalles:
km 1 : 6:29
km 2 : 6:13
km 3 : 6:43
km 4 : 7:03

km 8 : 6:33
km 9 : 6:57

Température froide. -10 Celsisus au départ. Plus froid à l'arrivée, après le coucher de soleil.

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Lentement mais sûrement. Samedi en me levant, je pensais devoir prendre une journée de repos forcé. Je m'étais couché très tard et quand même levé à 8h00 pour la gym de ma fille. Mais, le soleil m'a fait de l'oeil et le café a relevé le défi: en route pour 8km. J'ai décidé de pousser un peu plus qu'à l'habitude ma première moitié de parcours pour voir comment je m'en tirerais. Le verdict me satisfait, j'ai réussi à jouer avec ma cadence et à terminer avec une belle forme. Méga-sourire à l'arrivée.

Dimanche, nous avions une sortie familiale à l'horaire: patin en plein air, cross training glacial pour me mettre en appétit. De retour à la maison en fin d'après-midi. j'attaquai donc 9 kilomètre pour la première fois depuis 2 1/2 ans. Temps très froid. On porte la veste réfléchissante car le soleil se couche à mi-parcours. Je pars encore un peu vite. C'est vraiment superbe. Le soleil se couche dans mon dos et peint mon horizon en teintes orangées. La pleine lune se lève droit devant, au-dessus des Îles et des glaces du fleuve. Moment de grâce. L'Île de Grâce est d'ailleurs sur ma gauche...

À 6:35 min/kilo par ce temps froid, après le patin et mon 8 km d'hier dans les jambes, je suis bien content. Ce matin mon poid est à 214 livres (97.25 kilos), 9 livres de moins que mon poids au début de mon programme d'entraînement, le 30 décembre. Avec mon poid qui baisse et mon kilométrage qui augmente, la cadence prend du mieux. J'ai hâte au printemps.

Retour à la maison la nuit tombée avec souper de pasta et enfants turbulents. Elle est pas belle la vie!

La course à pied, c'est bon pour la santé...sauf à Hong Kong. 22 participants du Marathon de Hong Kong se retrouvent à l'hôpital. La (non) qualité de l'air de Hong Kong est blâmée.

L'aticle cité est du site web du journal The Standard:

The total was double the number last year, held on a cool, rainy day when no runners were critically injured, according to marathon spokeswoman Carmen Leung.

The Environmental Protection Department said the roadside air pollution index was "very high," ranging from 124 to 149.

J'aime bien les commentaires de la porte-parole:

Leung contended that the air was not too bad for the race because runners started early in the morning.

"Pollution is a global problem," she said.

"The roads were sealed for the competition, and no cars were allowed so it shouldn't be that bad."

Elle nie d'abord le problème, puis ajoute qu'il y a un problème mais qu'on ne peut pas le contrôler, et elle finit en disant qu'il ne peut pas y avoir de problème puisque qu'on pris des mesures en fermant le trajet aux voitures. Évidemment, cette fermeture a dû avoir tout un impact dans cette ville géante, une des plus densément peuplée au monde.

(via Simon World)

Sans blague. Haile s'excuse presque de son temps après sa vitoire au demi-marathon Mitja Marató de Granollers en Espagne. Trois semaines après son record de 58:55, il n'a fait qu'un misérable 60:08!

“I have had a cold this week and I knew that another World best performance was unreachable here," the always-smiling Gebrselassie said. "I’m training on an average 220 kilometres per week routine, building up for the Flora London Marathon next 23 April.”

Mouais, ça va pour cette fois... (moyenne 220 km par semaine!!! Avec un rhume!!!!)

(via Runnersworld.com)

J'ai déjà fait allusion dans mon autre blog, au fait que ma blonde est vraiment trop belle pour moi. Ce n'est pas que je suis très laid, mais ma blonde est comme notre Gouverneur Général: elle est hot!

Ce que je n'ai pas dit, c'est qu'en plus elle est une massothérapeute certifiée! Sans joke, je suis marié à une membre de la FQM. Je sais la vie est trop bonne pour moi. Alors, aujourd'hui, jours de repos pour mes grosses cuisses, ma massothérapeute de blonde m'a travaillé les jambes. Hier elle avait massé mes pieds. Wow!

Voici mon conseil d'entraînement numéro 1: Épousez une massothérapeute.

Sérieusement, si vous faites le moindrement du sport: massothérapie, massothérapie , massothérapie. Si vous cherchez de bonnes adresses: le site de la FQM, la Fédération québécoise des massothérapeutes.

When the going gets tough...Hugo met sa tuque!

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aujourd'hui:

6 km

temps total: 38:21 pour un pace de 6:24 min/km

météo: glacial! Beau soleil. Un peu de vent, -15 Celsisus, thank you very much.

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Ouf! Pas chaud. On badigeonne le visage de vaseline et on arrive la barbe couverte de glaçons, mais Dieu qu'on se sent bien!

Premiers 2 kilomètres très raides et très lents: passé au Km 2 en 14:08. Mais ça veut dire que j'ai fini mes 4 derniers km en 6:02 min/km. Dans le froid au bord du fleuve, on va les prendre avec le sourire.

Aujourd'hui après ma course, je marchais pour décompresser quand mon cellulaire a sonné. Je réponds et c'est un type qui veut me parler au sujet d'un mandat (je suis présentement en recherche de travail). Je lui explique que je suis dehors et que je n'ai pas accès à mes papiers, mais comme il a mon CV en main il dit que si ça ne me dérange pas on peut se piquer une jasette. Ce que nous faisons. Mais je viens juste de finir ma course et je suis encore un peu à bout de souffle alors je m'en excuse et lui avoue que je viens d'aller courir. Il s'exclame sincèrement: "Ah! C'est bien ça! Parle-moi de ça un gars qui se tient en forme." Je pense que j'avais l'air winner.

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aujourd'hui:

7 km

5 min facile -> 5 min moyen -> 5 min rapide
et on recommence

temps total: 48:38 pour un pace de 6:57 min/km

météo: -8 C avec un vent glacial. Beau soleil.

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Cool. Aujourd'hui pendant quelques minutes, j'ai pointé mon nez hors de la catégorie des jogger/plodder pour courir, mais vraiment courir. Vous savez avec un kick presqu'aux fesses et un rythme cardiaque qui ne permet pas de tenir une conversation. Depuis le début de mon programme je me concentre à bien accumuler lentement les km, mais aujourd'hui j'ai mis un peu de pepper et ça fait du bien! Entendons-nous, je n'avais pas l'air d'un olympien kenyan perdu à Sainte-Anne-de-Sorel, mais quand même, où étiez-vous vers 16h15? Il y a de bonnes chances que pendant quelques minutes j'avançais plus vite qu'une majorité de Québécois...

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samedi 4 février:

7 km
46:22 -> 6:37 min/km

intervalles:
km 1 : 7:16
km 2 : 7:25
km 3.5 : mi-parcours: 24:27

Donc split négatif 24:27/21:55


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Dimanche 5 février:

8 km
55:45 -> 6:58 min/km

intervalles:
km 1 : 7:08
km 2 : 7:23
km 4 mi-parcours : 28:06
km 5 : 6:57
km 6 : 6:57
km 7 : 7:00
km 8 : 6:45

Donc split négatif 28:06/27:33

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Poids à jeun ce matin: 217.2 livres (je reste un rugbyman).

Bref, 15 km ce week-end. Le dimanche précédent j'ai fait un 8 km en 49:12 pour un pace de 6:09 min/km, beaucoup plus rapide qu'hier, mais je suis quand même content. J'ai commencé mon programme le 30 décembre, et la semaine dernière a été la première où je sortais 4 fois. Mon kilométrage monte doucement (26 km la semaine dernière) et le corp répond bien. Il y a deux semaines j'ai eu la frousse avec des douleurs aux talons, mais un peu de glace et mes nouveaux souliers sauvent la mise: tout est rentré dans l'ordre.

Aujourd'hui, repos.

Les derniers humains s'est imposé dès le départ comme titre de mon blog d'entraînement. J'ai longtemps gardé cette chronique de Pierre Foglia publiée dans La Presse. Je l'ai perdu depuis le temps, mais j'ai retrouvé une copie (Google: 0,90 seconde) dans le Journal du club de course à pied de l'Université Laval (mon Alma Mater!). Je vous l'affiche, sans permission alors ne dites rien à Monsieur Foglia:

LES DERNIERS HUMAINS
La Presse, 23 avril 2002

Peut-on parler de sport deux minutes? Ça ne dérange pas trop si ce n'est pas du patinage courte piste? S'il n'y a pas eu de chicane de juge? Si ça ne fait pas vroum-vroum? Remarquez c'est de la Formule Un aussi, mais pour humains à pied, les derniers.

Ils courent 42 kilomètres et 195 mètres, ils arrivent de la nuit des temps, naufragés dirait-on du Moyen Âge, ce sont les derniers humains grandioses: les marathoniens. C'était à Londres, la semaine dernière. Il y avait Khannouchi, le petit Marocain de Brooklyn. En 1999, à Chicago, il courait le marathon le plus vite de l'histoire 2h05m42s. «J'aurais tellement voulu offrir ce record à l'Amérique », regrettait-il. L'été dernier à Edmonton, enfin américain, il abandonnait le marathon des championnats du monde à mi-course. Il y avait Gebreselassié, l'Éthiopien, deux fois champion olympique du 10 kilomètres. La foulée la plus fluide, depuis l'autre là, j'oublie son nom, qui courait sur les eaux. Attendez que Gébré passe au marathon, disait-on, attendez... On n'ose pas le dire trop fort de peur de passer pour des fous, mais nous sommes quelques-uns à croire Gébré capable de courir le marathon en 2h02.

Après 39 kilomètres, ils étaient trois devant. Khannouchi, Gébré et Paul Tergat le Kényan. Gébré s'asperge. Khannouchi lui lance un regard, croit déceler une souffrance sur son visage, donne un petit coup d'accélérateur pour voir, Gébré ne répond pas. Khannouchi et Tergat s'enfuient. Nouveau record du monde pour Khannouchi. 2h05m38s. Gébré, troisième, établit la septième meilleure performance de tous les temps (2h06m35s) à son premier marathon. Chez les femmes, l'Anglaise Paula Radcliffe l'emporte en 2h18m56s, deuxième meilleure performance mondiale. Elle courait elle aussi son premier marathon...

Le même jour, en Italie, Michael Schumacher, le cul bien assis dans la voiture la plus rapide, terminait premier du Grand Prix d'Imola. Rubens Barrichello, le cul bien assis dans la deuxième voiture la plus rapide, terminait deuxième. Une course d'une platitude inouïe, rapportait notre envoyée spéciale Stéphanie Morin. Devinez de quoi on parlait le lendemain?

Ils courent 42 kilomètres et 195 mètres, ils arrivent de la nuit des temps, naufragés dirait-on du Moyen Âge. De leurs foulées élastiques ils traversent des villes pleines d'adolescents obèses. Ce sont les derniers humains grandioses: les marathoniens.

Hello world. Les derniers humains me servira de log d'entraînement et d'outil de propagande sophistiqué. Je veux en effet conquérir le monde et mon autre blog ne suffit pas à cette tâche. Alors patience, je vais bientôt vous submerger d'anecdotes personnelles inutiles, de liens web farfelus, de prose égocentrique et d'Amour transcendant. Tout simplement. Autour de mon entraînement quand même. Et pour marquer un point de départ voici une image de moi. Elle sera dorénavant connue comme l'image de moi avant. Avant l'entraînement...



Ne vous inquiétez pas, j'ai un plan.