29.5.06

Rugby Blues

Eh bien, la route est longue mes amis, pour atteindre le fil d'arrivée d'un marathon. En principe, c'est bien de remplacer la course du samedi par un match de rugby. On court beaucoup pendant un match, et on pousse des sprints, et on travaille le haut du corps, c'est du cross-training extrême, mais on est jeune (ouin...), on est capable. En pratique, le dimanche on doit se taper la plus longue sortie de la semaine, et ce dimanche j'ai repris l'expression que sortait mon ami Payam quand un bug nous forçait à allonger notre journée de travail: "Il y une couille dans le pâté!"

Ouille! Certains matches laissent plus de séquelles sur mes vieilles jambes. Ce fut le cas ce week-end. J'ai mal dormi à cause d'une douleur au genou, et la levée du corps fut très pénible. Douleurs partout, comment faire pour aller courir?

Puis, la journée passe. Les muscles s'échauffent et lentement je reprend le dessus. Finalement en fin de journée, j'enfile les souliers de course pour une sortie avec mon épouse. Elle est aussi fatiguée et elle dicte le rythme; lent, doux et très agréable. Le soleil se couche au même rythme et on passe un beau moment. Après 45 min elle arrête et je pousse un dernier 15 minutes à plus vive allure. Oh! Rien de très rapide, un dernier km en 5h45, mais assez pour me rassurer sur mon plan de match: il sera possible de courir les lendemains de rugby. Pas trop tôt le dimanche, et pas trop vite, mais on y arrivera. Comme Payam et moi trouvions toujours le bug d'ailleurs...

26.5.06

Émilie est de retour

Il y a une couple de jours je vous disais que Foglia causait sport, mais j'avais oublié de donner des détails sur le sujet de sa chronique: le fabuleux retour d'Émilie. 32:26,7 sur 10km! Il y a quelques mois on apprenait pourtant qu'elle était très malade et que sa carrière était en danger...

J'aime bien son commentaire après la course:
Je pense que ce résultat c’est la preuve ultime que le surentraînement peut être pire pour un athlète que de moins s’entraîner. Je crois aussi que ça confirme ce que les gens disent autour de moi : j’ai un petit peu de talent, dit-elle en toute modestie. Moi qui ai toujours cru que seul le travail faisait un coureur et pas le talent.


Un peude talent!

Go! Yann Go!

Je savais que l'ami Yann avait couru des marathons. Je l'avais même croisé à l'arrivée du Marathon de Montréal il y a 3 ans (j'avais fait le 10km avec ma douce moitiée). J'ai appris cette semaine à la tivi qu'il était toujours actif et qu'il serait sur la ligne de départ à Ottawa. Bonne chance au chanteur! Et bonne chance aux autres, je pense entre autres à MP, ancien coéquipier de flag-football qui doit aussi être de la partie...

15.5.06

Full marathon

J'y pense, j'y cogite, mais pour la première fois de ma vie ce ne sont pas des pensées en l'air: mon premier marathon pointe à l'horizon... Je dois me servir de mon tremplin de demi-marathon couru le mois passé et plonger. Je croyais l'objectif impossible à cause de ma première passion sportive: le rugby. Mon utopie intime se lisait comme suit: tu prends ta retraite du rugby quand tu seras trop vieux (fin trentaine: j'y suis!) et tu te consacres au marathon pour t'en taper un l'été de tes 40 ans (2008). Or voyez-vous le rugby ne me lâche pas! Je suis de retour de façon semi-sérieuse avec mon premier club, les Nomades de Laval. Et en même temps, mon entraînement pour le demi-marathon m'a donné des ailes, et je ne veux plus m'arrêter. Dilemme.

Je pensais donc dédier mon été au rugby et mon hiver à la course pour un marathon au printemps 2007. Parce que matches de rugby le samedi (17 matches jusqu'en septembre) et longues sorties de courses le dimanche me semblaient irréconciliables. Après un match de rugby, le rugbyman boit de la bière, se couche le samedi soir et se réveille le dimanche pour souffrir. Enfin, c'était jusqu'à j'essaie de jouer avec des jambes en forme! En effet, j'ai joué samedi, et dimanche, je n'étais pas si pire. Mon entraînement des derniers mois a des effets fantastiques! Bien sûr, j'ai des courbatures, mais surtout le haut du corps; mes jambes sont un peu raide, mais je peux courir. Enfin, selon mes standards j'appellerai ça de la course.

Alors, recherches, et un marathon émerge: Niagara Falls. Le 22 octobre, la saison de rugby sera terminé depuis au moins une semaine (dans le cas où on ferait la finale), alors je pourrai panser mes bobos. On en fera une sortie familiale in beautiful Ontario. Et je devrais gagner quelques années d'espérance de vie. C'est un objectif.

9.5.06

Foglia cause sport

Dans La Presse de ce matin. Il parle entre autres d'Émilie Mondor. Et il fait le pudique en refusant de donner le temps de son dernier 10km à lui. Il donne un indice en citant un euphorime de Grégoire (Grégoire Lacroix, Tchou éditeur):
J'allais si lentement que je n'arrivais même pas à aller le plus vite possible.

Ne décrochons pas!

Surtout ne pas décrocher, la forme revient tout juste, l'été est à nos portes; vite un autre objectif de course pour me garder sur pied!

Je pensais aller au Tour du Lac Brome, mais je ne pourrai pas. Je pensais aussi au Boiler Maker, mais j'ai un match de rugby la veille: pas une bonne idée. Bon je vais trouver, mais en attendant je dois maintenir la machine en état de fonctionner. Ce matin j'ai coupé la nuit de sommeil pour un 10km. C'était magique! Le soleil s'est levé au-dessus du Chenal du Moine pendant que j'étais assailli d'odeurs fluviales et champêtres. Les gens qui ne courent pas ne peuvent pas savoir, et ceux qui courent ne peuvent pas l'expliquer...

Mais en me levant si tôt pour aller courir, j'ai forcément une toune de AC/DC en tête pour une couple d'heures, à cause de cette pub.

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