3.11.06

Dans La Presse

Mettez la main sur La Presse de ce matin: Foglia parle du Marathon de New-York et de Lance.

PS: Je vous reviens bientôt avec de nouvelles aventures...

20.10.06

Vendrediseries

Parce que c'est vendredi.

via Scobleizer.

10.10.06

Poids lourd recherche monte-pente

Avez-vous déjà vu les champions grimpeurs du Tour de France? Des pinottes. 122 livres en comptant le poids du vélo. D'ailleurs Lance dit qu'il n'aurait pas pu gagner le Tour sans son cancer; la maladie l'a amputé d'environ 15 livres de sa masse musculaire et il dit que sans cette amaigrissement il n'aurait pu performer dans les épreuves de montagnes, masses incontournables de l'épreuve. La logique est implacable et porte un nom scientifique: gravité. À VO2 max donné, chaque kilo de masse doit être monté n'est-ce pas?

Sans Vélo et sans petite culotte je pesais 203 livres dimanche matin quand je me suis élancé de la ligne de départ du Défi Orford. Ayoye. La course commence par 4 kilomètres dans les sentiers au bas de la montagne. Mais attention, au bas de la montagne ne veut pas dire sur le plat! Plusieurs belles pentes sont gravies dans cette portion, cependant, nous avons le bonheur de faire aussi de belles descentes.

Après ce 4 km, nous atteignons la base du Mont de la Discorde, et à ce moment ça se corse. Et pour les gros coureurs ça se corse au carré. L'ascension débute vers la ligne d'arrivée 4 km plus loin et plus de 400m plus haut. Disons simplement que le terme course à pied n'est presque plus approprié quand on peine à dépasser les marcheurs du dimanche qui gravissait la même pente que nous! Bref, j'ai beaucoup souffert. Non seulement je suis gros (enfin, disons que je suis lourd), mais je m'entraîne dans un environnement plat comme le pays de Brel. Zéro montée à l'entraînement et d'un coup ce mur à grimper au pas de course. Mais j'étais avec cousinne et son chum Nico, et le coup d'oeil à la ligne d'arrivée est à couper le souffle! Super belle expérience que je revivrai l'année prochaine en espérant trouver le temps de m'entraîner sur quelque butte auparavant.

5.10.06

Partie remise

Comme je le disais en avant-première à Éric dans les commentaires du billet précédent: partie remise pour le marathon. Ce n'est pas facile à avaler à trois semaines du grand Jour mais je dois être réaliste (Elvis Gratton dirait: "Faut être réalisse câlisse!): il me manque de kilométrage dans les pattes et mon corps ne coopère plus!

La commande était grosse: concilier rugby le samedi et longues sorties le dimanche. Tout l'été je m'en suis tiré. Mais cet automne a été moins harmonieux, surtout quand on lance dans la balance un déménagement (par définition éprouvant avec 3 enfants dans l'équation). Bref, je me suis fait mal à une jambe la semaine dernière au rugby et j'ai sauté une deuxième longue sortie en 2 semaines. Cette semaine, nous avions une grosse journée familiale dimanche et je n'ai pas pu courir le matin, me restait le soir: impossible, j'étais crevé et je sentais mon mal de dos se pointer le bout du nez.. Et effectivement lundi matin je me lève avec le dos et l'épaule coincés.

Donc 3 longues sortie de suite manquées, dans la portion de mon programme où je devais justement accumuler le plus gros de mon kilométrage. OK, j'ai compris, on calme le jeu, on annule notre marathon et on règle le problème une fois pour toute: le rendez-vous est pris à la Clinique de médecine du sport de l'U de M. Une recherche Google sur le nom du médecin qui me verra dévoile qu'il est le médecin de l'Impact de Montréal. Il était aussi le médecin d'Émilie... Je devrais savoir à quoi m'en tenir.

Bon, le marathon dans mon cas, n'est pas une fin en soi, alors je ne suis pas découragé. J'ai quand même grandement amélioré ma forme physique. je pèse 22 livres de moins qu'il y a neuf mois. Et puis on verra le verdict du doc, mais je vise maintenant un marathon printanier, probablement Ottawa. Pas de rugby et beaucoup de natation au programme pour l'hiver!

29.9.06

Souffrance et humilité

L'eau coule sous les ponts, mes souliers s'usent sous mes gros pieds, mais sur ce blog, point de billets. M'y voici, me voilà. Toujours en vie. Bon allez, nous sommes le 29 septembre et je vise toujours une ligne d'arrivée de marathon le 22 octobre, ou pour être bref: je commence à stresser.

Si je récapitule rapidement, les 2 dernières semaines j'ai sauté mes longues sorties du dimanche. D'abord parce que je suis en plein déménagement et que temps et énergie m'on manqué il y a 2 semaines. Puis dimanche dernier, j'étais blessé à la jambe gauche suite à mon match de rugby de samedi. Soit dit en passant, outre ma jambe gauche, mon orgueil était aussi contusionné par ce match de rugby: défaite 69-0 et fin de la saison. Bon, il me reste mon marathon...

Donc cette semaine, je suis dans mon nouveau quartier et je découvre avec joie qu'il est parfait pour courir. J'ai perdu mon trajet du bord du fleuve, mais je retrouve un trajet du bord de la rivière Richelieu. La jambe s'est remis de ses émois rugbystiques et j'ai ma plus longue sortie prévue dimanche: 3 heures. On va en avoir le coeur net!

Dimanche passé je remettais en question mon marathon, "Je ne serai pas prêt! Ma jambe est foutue! C'est pas un peu loin Niagara Falls?..." Aujourd'hui je vais mieux et à moins d'une catastrophe dimanche, je maintiens le cap sur 42K. Humblement. Internet rebranché à la maison; on s'en reparle.

25.9.06

Gebre encore plus vite

Haile Gebreselassie trouve peu à peu ses sensations sur la distance: 2 h 05 min 56 sec. Watch out quand il sera bien confortable!

Aussi sur Cyberpresse, Émilie Mondor en photos.

Et le décès de Phil Latulippe.

19.9.06

Dans quoi je me suis embarqué...

Il y a un bail que je ne vous ai pas donné de nouvelles. J'essaie d'être bref. J'ai été deux semaines complètement arrêté. Sur le carreau, pour cause de mal de dos. Je fais de l'arthrose, usure prématurée des mes vertèbres cervicales. Depuis un peu plus d'un an que je le sais, je fais des exercices prescris par mon physio. Puis tout va bien et on délaisse les exercices, et le boulot à l'ordi, et les heures à dormir assis tout croche dans l'autobus, et les matches de rugby avec les jeunes, et puis voilà. Des nerfs coincent dans la colonne, et le dos, et l'épaule, et la bras, et la main, alouette; tout coince et le gros Hugo reste sur le carreau.

On revient à la vie en reprenant les exercices et en faisant très attention à la posture. Mais j'ai perdu 2 semaines...J'ai repris tranquillos dans la dernière semaine d'août, pour me taper 2 heures 6 minutes de course sous la pluie le 3 septembre. Je ne sais pas trop le kilométrage et le rythme que je tenais, tout ce qui comptais alors c'est que le dos tienne. Il a tenu.

On reprend le programme, et je me paye même un match de rugby le 9 septembre. Et dans ce match, pour la première fois depuis 1993, j'ai joué avec les arrières. Ma position naturelle de rugbyman c'est le pack. Dans la troisième ligne des avants, on a beaucoup d'action. On doit courir beaucoup, mais on doit aussi plaquer beaucoup. Puis ce samedi, le coach qui a un bon pack mais manque d'expérience et de profondeur dans les arrières, remarque que j'ai perdu plusieurs livres et me demande si je veux donner un coup main à l'arrière, domaine des jeunes gazelles... ça m'apprendra à courir. Fin de l'intermède rugby.

J'ai donc repris mon programme pour le marathon et au programme dimanche dernier: 2 heures 30 minutes. Aye Caramba. Cette fois la température est parfaite, frais et couvert. Ça se passe assez bien, et je dois me tenir autour des 5:45 ou 6:00 au kilomètre pendant 2 heures, mais les dernières 30 minutes sont pas mal plus dures. Et je commence à compter les jours qui me reste avant mon marathon. Je devrai courir au moins QUATRE heures, dans à peine plus d'un mois... Alors j'embrasse ma douleur. Ces 30 minutes de souffrances repoussent le mur n'est-ce pas? No pain, no gain, c'est bien ça?

Dans quoi je me suis embarqué encore.

12.9.06

Émilie

Vous savez que je l'aimais bien Émilie. C'est par là que j'en cause.

18.8.06

Motivation

Le film Land of the Gods, The Legend of the Marathon, un documentaire sur le marathon. Sortie prévue dans quelques mois. Un beau cadeau pour le marathonien dans votre vie. Juste les bandes annonces me pompent! Regardez le rythme des Africains. Ahurissant!

17.8.06

Souffrance

Misère! Qu'il est long et parsemé d'embûches le chemin vers le marathon. Je n'ai pas couru depuis vendredi passé, 6 jours sans ma dose et je crains le pire.

Mon entraînement de vendredi fut un de mes plus beau à vie! Sans blague, température idéale, trajet au bord du fleuve et le port de Sorel, excellent rythme, aucune douleur: le paradis. Puis le lendemain: catastrophe! Le spectre de mon arthrose qui repointe le bout de son nez. J'ai le haut du dos transpercé de douleur, mon bras droit fait mal et n'a aucune force, et des spasmes aux bicep, tricep, avant-bras, pectoral, grand dorsal, tutti frutti. Bref, ça va mal à' shop!

Eh oui. Mon vieux cou a mal pris des années d'abus (football, rugby, ski alpin de cowboy, ordi et autobus mal assis) et l'an passé j'ai appris que je souffre d'arthrose au niveau des cervicales. Ce qui fait qu'elles compriment les nerfs qui "nourrissent" mon côté gauche. Ça s'appelle une cervico-brachialgie et ça fait mal en Ta! (Barnaque!)

Suite à ce diagnostique j'ai fait de la physio. J'ai repris du mieux, et ma physio en qui j'ai confiance m'a permis de reprendre le rugby. Mais tout humain que je suis, une fois la douleur partie, on cesse les exercices, et puis voilà. Une semaine sur le carreau.

Peut-être que j'ambitionne, rugby et marathon, par-dessus 4 heures par jour (!) de tranport en commun et ma journée de travail à l'ordi...

11.8.06

Glycérine-mania

La Presse reprenait dimanche un article paru dans le NY Times. On y parle de la préparation des marathoniens pour la course dans le smog. Une information en particulier a retenu l'attention de bien du monde: la glycérine qui permettrait de contrer la déshydratation. Extrait:
Il ajoute que la glycérine, un liquide sirupeux vendu en pharmacie comme lubrifiant, est une façon légale et sûre de le faire, grâce à ses propriétés inhabituelles. Chaque molécule de glycérine absorbe trois molécules d'eau. Pendant la course, le corps utilise la glycérine comme énergie. Et chaque fois que le corps métabolise une molécule de glycérine, «trois molécules d'eau sont relâchées», dit le Dr Martin.

Le résultat, dit-il, équivaut à «avoir de l'eau en banque.»


Depuis les coureurs en causent sur les Forums de discussions: courir.org, Runner's World, d'où je tire ce bon article d'un site web anglais.

J'avais entendu parler des effets bénéfiques de la glycérine pour contrer l'irritation de la gorge surtout l'hiver. Quand on court par 25 sous zéro, ça cause un méga-chat dans la gorge! Mais si en plus ça permet de stocker de l'eau, je m'en procure un baril!. Le gros Hugo en sue une claque les copains quand il fait 25 degrés au-dessus de zéro... Bref, amenez la glycérine en janvier et en juillet.

9.8.06

10 km test et autres babioles

Dimanche dernier venait le temps de faire un 10 km test. C'est-à-dire un 10 km couru à un rythme de course. Comme je n'avais pas de course au calendrier, je me suis tapé mon 10 tout seul comme un grand garçon, mais en me réchauffant un bon 15-20 minutes et en me faisant croire qu'une foule en délire bordait le parcours.

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1km -> 4:47
2km -> 4:44 (on ne niaise pas!)
3km -> 5:00
4km -> 5:07
5km -> 5:08
6km -> 4:59 (pas encore mort...)
7km -> 5:11
8km -> 5:28 (BONK!)
9km -> 6:04
10km -> 5:37

pour un beau 52:06
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Je pensais pouvoir briser 50 minutes et je n'en suis pas loin! J'en suis a 2.5 kilomètres. J'ai senti tout lâcher à 7.5 km. Il n'y a pas de magie là-dedans. Quand vous regardez les Olympiques et que vous criez dans votre salon "Vas-y! Un peu plus vite!!!" et que votre bel athlète se fait larguer alors que tout allait bien, dites-vous qu'il se dit la même chose "Vas-y! Un peu plus vite!!!" . Mais il n'y a pas de secret. L'athlète le sait, son coach le sait, tout est écrit avant le départ: si tu pousses la machine trop fort trop tôt, tu vas payer, et ça fait BONK! Si c'était juste une question de vouloir et de détermination et de rêve olympique, les sprinter, les coureurs les plus rapides, auraient juste à vouloir très fort et courir comme ils sont capables plus et se taperaient le marathon en 42 minutes. Remarquez, peut-être un jours nos enfants verront-ils ça (s'ils lâchent la XBox).

Bon revenons sur le plancher des vaches non-olympiques. 52:06 ce n'est quand même pas si mal. Je pense même qu'en course, avec une foule en délire réelle et des coureurs pour me tirer et me pousser, je passe sous 50 minutes. Et je suis bien content de ce BONK! Depuis mon retour à la vie sportive, j'accumule la distance sans trop forcer. Je remets muscles et tendons en ordre, je perds les kilos en trop, mais je ne pousse pas vraiment le cardio dans le rouge. Dimanche, j'ai atteint un plateau payant. Mes 2 derniers kilomètres en 6:04 et 5:37 ont sans doute été aussi payant que mes 2 premiers sous les 5 minutes.

Puis hier mardi une belle heure de course très tôt le matin avec des jambes bien fraîches et bien remises de mon 10km. Bref, il semble que je vais vraiment me taper un marathon dans quelques semaines...

3.8.06

Nouveau défi à l'horizon

On ajoute un objectif pour l'automne: Défi Mont Orford. Une course de 8 km avec arrivée au sommet du "Mont de la Discorde".

2.8.06

3 semaines plus tard...

Mon 5 km de la Gibelotte. Ça fait déjà trois semaines et pas encore de compte-rendu. Bon. Par un chaud mercredi soir de juillet, j'ai renoué avec la fébrilité d'un départ de 5 km. J'ai eu le plaisir de retrouver de vieilles connaissances perdues de vue depuis longtemps. Le monde de la course à pied est un petit monde et Sorel une petite ville. J'ai revu un type dont on entend parler dans les journaux locaux depuis quelques mois pour ses performances à la course. Martin St-Pierre a un an de plus que moi. Quand j'étais ado, il courrait aussi les 5km de la région. C'était les années '80 et il y en avait plusieurs. C'était un très bon coureur. Nous avions d'ailleurs participé à un triathlon par équipe, où je m'étais tapé la natation tandis qu'il prenait le relais de la course. Nous avons renoué et il m'a appris qu'il y a deux ans il reprenait l'entraînement. Il est passé de 203 livres à 155 livres et a couru le marathon de Boston cette année: 3h09m32sec! Ouais, il est encore bon!

Je ne m'attendais pas à battre de record; je m'entraîne pour un marathon ce qui ne me prépare pas du tout pour un 5km. Mais je me promettais de pousser mes vieilles jambes. Le parcours était une boucle de 2,5 km qu'on répétait 2X. Rapide le parcours: le gagnant, Daniel Blouin, l'a avalé en 14min56. Aye Caramba! Quel coureur! Évidemment, j'ai tout manqué du spectacle, plusieurs minutes derrière lui...

Mais, j'ai beaucoup aimé. Le parcours traverse le site du festival de la Gibelotte et pendant quelques centaines de mètres nous courons dans un corridor au milieu d'une foule de plusieurs centaines de spectateurs. Belle ambiance! Je vois mes mousses et ma douce qui m'encouragent très fort, ça me donne du pep!

Au final un temps officiel de 23min18sec. Pas trop mal. Je sentais vraiment que ma forme n'est pas orientée pour ce genre d'effort. Il me semble avoir tout donné, mais pourtant je ne me suis jamais senti en pleine possession de mes jambes. Il faut dire que pendant mes entraînement, je commence sentir la machine bien huilée après 3 ou 4 kilomètres.

Bref, belle soirée de course à Sorel-Tracy. Le week-end prochain, il y a un autre 5 km de prévu dans mon coin: le 5km Line Bouchard dans le cadre de La Richelieu en Fête. On devrait s'y rendre...temps à battre 23min18sec.

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