Les derniers humains

Qui est le meilleur athlète canadien? Cindy Klassen? Alexandre Despatie? Clara Hugues? Mike Ribeiro? Permettez que je suggère Émilie. Émilie Mondor peut aspirer au titre de meilleure athlète canadienne même si son palmarès de médailles n'est pas si impressionnant que les autres athlètes mentionnés (à part peut-être Mike que j'aime bien même si je me sers de lui pour faire de l'ironie...), car sans rien enlever aux autres, Émilie se mesure à un bassin de compétiteurs beaucoup plus nombreux et féroces que nos autres illustres ambassadeurs.

Bien sûr ce genre de discussion est plutôt stérile, mais il ne s'agit que d'une petite intro à la vraie nouvelle de la semaine: Émilie passe au marathon. Ça va être beau de la voir aller!

Une semaine et demie sans courir. Ouch! Ça sent l'abandon du Plan. Et j'ai besoin du plan si je veux survivre un marathon...

Samedi dernier, grosse épluchette de blé d'inde en famille. Quand je parle de famille, je veux dire cousins, cousines, amis, oncles, tantes. Et je veux dire mes cousins, cousines, et j'ai 37 ans et plusieurs cousins, cousines, qui ont plusieurs poussineaux, poussinettes. Bref, beaucoup de beaux monde. Soccer sous les saules, piscine, feu de joie et camping. Au réveil dimanche matin, course prévue avec ma cousine coach et mon oncle son père. Mon Plan dit 75 minutes, le sien (nos Plan divergent sepuis le printemps) dit 19 km. Bon, j'ai besoin d'un électrochoc pour me remettre sur le doit chemin.

Nous partons sous le soleil, un peu avant 10h00. Cette course sera spéciale car nous allons en pélerinage revoir la maison de la grand-mère paternelle de Coach. C'est émotif, car elle n'y est pas allé depuis la mort de celle-ci. De même pour mon oncle qui retrace le chemin de son enfance. Mon oncle se fait déposer quelques kilomètres plus loin car il doit courir moins que nous, mais à 63 ans il tiendra le rythme une soixantaine de mètres devant sans jamais ralentir. J'espère avoir sa forme dans 35 ans!

Finalement coach et moi avons couru (et parlé) 2h30. Mon record! Nous n'avons le kilomètrage, surement au moins 20km. Mais tout ça est secondaire. Ce qui compte c'est le beau parcours, la belle compagnie, les souvenirs et 150 minutes de course.

J'ai par ailleurs souffert dans les derniers kilomètres. Mal à un genou et aux talons. Une chance que ma douce est massothérapeute! Elle m'a fait un traitement dimanche soir qui m'a fait le plus grand bien. Mon conseil à tous les sportifs du dimanche: épousez une massothérapeute.

Bon je ne vous ai pas encore parlé de mon 5 km de la Gibelotte... ce sera pour la prochaine fois.

C'est avec joie que je tombe sur de nouveaux blogs de coureurs québécois. Après Éric Dugal , voici un autre Éric. Nous sommes les pionniers d'une nouvelle race de nerd/sportifs! Bonne chance dans vos entraînements et vos blogs.

PS: Je n'oublie pas Le coureur bavard, mais il n'est pas très bavard ces derniers temps...

Une semaine sans courir! Je suis une pente glissante... IL faut dire que je viens de mettre ma maison à vendre (beau duplex dans quartier recherché de la région de Sorel, pour ceux que ça intéresse ;-)) et que mon horaire s'en trouve chambouler. J'ai aussi joué au rugby samedi passé. Je n'ai pas trouvé le match particulièrement éprouvant, mais avec la fatigue et le stress, j'ai tout de même pris plusieurs jours pour m'en remettre. J'ai même une vieille douleur au talon qui a refait son apparition.

Bon alors, ça passe ou ça casse! Il faut que je m'y remette au plus vite, sinon, bye bye marathon.

PS: Je vous reparle bientôt plus en détails de mon 5Km de la Gibelotte.

5 km du Festival de la Gibelotte ce soir. C'est dans mon patelin, une belle course qui en est à sa 29ième édition. J'ai déjà gagné la catégorie des 15 ans et moins, il y a de cela... 22 ans! Je me rappelle mon temps, record personnel, 18:53. Je vais renouer avec la course ce soir et je fais une prédiction: mon record personnel ne sera pas battu. Je crains un peu la claque au visage que m'imposera le rythme d'un 5km: la pédale au plancher. Je me sens en pleine forme, cependant mon corps est entraîné à courir longtemps, mais pas trop vite. Je vais rarement "dans le rouge" aux entraînements et ce soir je me prépare à souffrir. Mais dans la joie, allez! Je ne suis pas fou. Pas complètement.

Je cours toujours. J'écris peu mais je cours. De belles sorties mais peu de temps pour vous en rendre compte. Imaginez-vous que nous mettons la maison à vendre! Nous sommes donc dans le ménage pour recevoir les acheteurs potentiels, alors j'ai peu de temps. Mais je cours!

Hier soir, l'orage a frappé fort vers 17h30 in beautiful Sainte-Anne-de-Sorel. Mais vers 19h00, fini les éclairs. Petite pluie chaude de juillet, je sors pour 65 minutes. J'emprunte un nouvel itinéraire. Je longe le fleuve jusu'à Sorel et je fais tout le sentier du Parc Regard-sur-le-Fleuve. La pluie a chassé les promeneurs; je suis seul pour profiter d'un superbe coucher de soleil sur les Laurentides au loin. Ma course m'entraîne jusqu'au port de Sorel et l'embouchure de la rivière Richelieu. Je reviens sur mes pas. Il ne pleut plus, un arc-en-ciel salue ma cadence. Je fais dans le fartlek un peu avec de belles poussées assez rapides. Il y a un 5 km à Sorel le 12 juillet, je dois prendre soin de ma (non)vitesse.

J'arrive radieux à la maison. On prépare l'affiche pour la maison: À vendre. Mes parcours fluviaux vont me manquer.