20.6.06
Le mythe de l'acide lactique
Un article du NY Times déboulonne une certitude que je prenais comme fait scientifique reconnu de tous. Contrairement à ce qu'on m'a toujours dit dans le merveilleux monde du sport, l'acide lactique n'est pas un déchet de l'effort physique en anaréobie, mais bien le fuel produit par l'organisme pour mieux alimenter les muscles! Comme dirait René Lecavalier à son fidèle analyste: "Eh b'en Gilles!"
Vous m'en direz tant. Je suis novice en course à pied, mais j'ai fait du sport à un niveau très compétitif en natation, au soccer, au football, au rugby, tutti frutti, et cette notion d'acide lactique comme déchet qui fait bobo aux jambes est solidement ancrée. Alors tout le monde ensemble: "L'acide lactique est bonne pour moi!"
Mais le scientifique qui a découvert le premier cette facette de l'acide lactique dès les années '70, le professeur George A. Brooks, du department of integrative biology at the University of California, Berkeley, dit que les coaches ont quand même utilisé la bonne approche d'entraînement par essais et erreurs; même en étant convaincus que l'acide lactique était néfaste, ils ont créé des programmes pour améliorer les performances des athlètes.
Je reconnais plusieurs de mes coaches; ils disent n'importe quoi, mais savent te faire souffrir pour arriver à de bons résultats! ;-)
(via les Increvables)
"It's one of the classic mistakes in the history of science," Dr. Brooks said.
Vous m'en direz tant. Je suis novice en course à pied, mais j'ai fait du sport à un niveau très compétitif en natation, au soccer, au football, au rugby, tutti frutti, et cette notion d'acide lactique comme déchet qui fait bobo aux jambes est solidement ancrée. Alors tout le monde ensemble: "L'acide lactique est bonne pour moi!"
The understanding now is that muscle cells convert glucose or glycogen to lactic acid. The lactic acid is taken up and used as a fuel by mitochondria, the energy factories in muscle cells.
Mitochondria even have a special transporter protein to move the substance into them, Dr. Brooks found. Intense training makes a difference, he said, because it can make double the mitochondrial mass.
Mais le scientifique qui a découvert le premier cette facette de l'acide lactique dès les années '70, le professeur George A. Brooks, du department of integrative biology at the University of California, Berkeley, dit que les coaches ont quand même utilisé la bonne approche d'entraînement par essais et erreurs; même en étant convaincus que l'acide lactique était néfaste, ils ont créé des programmes pour améliorer les performances des athlètes.
Yet, Dr. Brooks said, even though coaches often believed in the myth of the lactic acid threshold, they ended up training athletes in the best way possible to increase their mitochondria. "Coaches have understood things the scientists didn't," he said.
Through trial and error, coaches learned that athletic performance improved when athletes worked on endurance, running longer and longer distances, for example.
That, it turns out, increased the mass of their muscle mitochondria, letting them burn more lactic acid and allowing the muscles to work harder and longer.
Just before a race, coaches often tell athletes to train very hard in brief spurts.
That extra stress increases the mitochondria mass even more, Dr. Brooks said, and is the reason for improved performance.
Je reconnais plusieurs de mes coaches; ils disent n'importe quoi, mais savent te faire souffrir pour arriver à de bons résultats! ;-)
(via les Increvables)