20.10.06
Vendrediseries
10.10.06
Poids lourd recherche monte-pente
Avez-vous déjà vu les champions grimpeurs du Tour de France? Des pinottes. 122 livres en comptant le poids du vélo. D'ailleurs Lance dit qu'il n'aurait pas pu gagner le Tour sans son cancer; la maladie l'a amputé d'environ 15 livres de sa masse musculaire et il dit que sans cette amaigrissement il n'aurait pu performer dans les épreuves de montagnes, masses incontournables de l'épreuve. La logique est implacable et porte un nom scientifique: gravité. À VO2 max donné, chaque kilo de masse doit être monté n'est-ce pas?
Sans Vélo et sans petite culotte je pesais 203 livres dimanche matin quand je me suis élancé de la ligne de départ du Défi Orford. Ayoye. La course commence par 4 kilomètres dans les sentiers au bas de la montagne. Mais attention, au bas de la montagne ne veut pas dire sur le plat! Plusieurs belles pentes sont gravies dans cette portion, cependant, nous avons le bonheur de faire aussi de belles descentes.
Après ce 4 km, nous atteignons la base du Mont de la Discorde, et à ce moment ça se corse. Et pour les gros coureurs ça se corse au carré. L'ascension débute vers la ligne d'arrivée 4 km plus loin et plus de 400m plus haut. Disons simplement que le terme course à pied n'est presque plus approprié quand on peine à dépasser les marcheurs du dimanche qui gravissait la même pente que nous! Bref, j'ai beaucoup souffert. Non seulement je suis gros (enfin, disons que je suis lourd), mais je m'entraîne dans un environnement plat comme le pays de Brel. Zéro montée à l'entraînement et d'un coup ce mur à grimper au pas de course. Mais j'étais avec cousinne et son chum Nico, et le coup d'oeil à la ligne d'arrivée est à couper le souffle! Super belle expérience que je revivrai l'année prochaine en espérant trouver le temps de m'entraîner sur quelque butte auparavant.
Sans Vélo et sans petite culotte je pesais 203 livres dimanche matin quand je me suis élancé de la ligne de départ du Défi Orford. Ayoye. La course commence par 4 kilomètres dans les sentiers au bas de la montagne. Mais attention, au bas de la montagne ne veut pas dire sur le plat! Plusieurs belles pentes sont gravies dans cette portion, cependant, nous avons le bonheur de faire aussi de belles descentes.
Après ce 4 km, nous atteignons la base du Mont de la Discorde, et à ce moment ça se corse. Et pour les gros coureurs ça se corse au carré. L'ascension débute vers la ligne d'arrivée 4 km plus loin et plus de 400m plus haut. Disons simplement que le terme course à pied n'est presque plus approprié quand on peine à dépasser les marcheurs du dimanche qui gravissait la même pente que nous! Bref, j'ai beaucoup souffert. Non seulement je suis gros (enfin, disons que je suis lourd), mais je m'entraîne dans un environnement plat comme le pays de Brel. Zéro montée à l'entraînement et d'un coup ce mur à grimper au pas de course. Mais j'étais avec cousinne et son chum Nico, et le coup d'oeil à la ligne d'arrivée est à couper le souffle! Super belle expérience que je revivrai l'année prochaine en espérant trouver le temps de m'entraîner sur quelque butte auparavant.
5.10.06
Partie remise
Comme je le disais en avant-première à Éric dans les commentaires du billet précédent: partie remise pour le marathon. Ce n'est pas facile à avaler à trois semaines du grand Jour mais je dois être réaliste (Elvis Gratton dirait: "Faut être réalisse câlisse!): il me manque de kilométrage dans les pattes et mon corps ne coopère plus!
La commande était grosse: concilier rugby le samedi et longues sorties le dimanche. Tout l'été je m'en suis tiré. Mais cet automne a été moins harmonieux, surtout quand on lance dans la balance un déménagement (par définition éprouvant avec 3 enfants dans l'équation). Bref, je me suis fait mal à une jambe la semaine dernière au rugby et j'ai sauté une deuxième longue sortie en 2 semaines. Cette semaine, nous avions une grosse journée familiale dimanche et je n'ai pas pu courir le matin, me restait le soir: impossible, j'étais crevé et je sentais mon mal de dos se pointer le bout du nez.. Et effectivement lundi matin je me lève avec le dos et l'épaule coincés.
Donc 3 longues sortie de suite manquées, dans la portion de mon programme où je devais justement accumuler le plus gros de mon kilométrage. OK, j'ai compris, on calme le jeu, on annule notre marathon et on règle le problème une fois pour toute: le rendez-vous est pris à la Clinique de médecine du sport de l'U de M. Une recherche Google sur le nom du médecin qui me verra dévoile qu'il est le médecin de l'Impact de Montréal. Il était aussi le médecin d'Émilie... Je devrais savoir à quoi m'en tenir.
Bon, le marathon dans mon cas, n'est pas une fin en soi, alors je ne suis pas découragé. J'ai quand même grandement amélioré ma forme physique. je pèse 22 livres de moins qu'il y a neuf mois. Et puis on verra le verdict du doc, mais je vise maintenant un marathon printanier, probablement Ottawa. Pas de rugby et beaucoup de natation au programme pour l'hiver!
La commande était grosse: concilier rugby le samedi et longues sorties le dimanche. Tout l'été je m'en suis tiré. Mais cet automne a été moins harmonieux, surtout quand on lance dans la balance un déménagement (par définition éprouvant avec 3 enfants dans l'équation). Bref, je me suis fait mal à une jambe la semaine dernière au rugby et j'ai sauté une deuxième longue sortie en 2 semaines. Cette semaine, nous avions une grosse journée familiale dimanche et je n'ai pas pu courir le matin, me restait le soir: impossible, j'étais crevé et je sentais mon mal de dos se pointer le bout du nez.. Et effectivement lundi matin je me lève avec le dos et l'épaule coincés.
Donc 3 longues sortie de suite manquées, dans la portion de mon programme où je devais justement accumuler le plus gros de mon kilométrage. OK, j'ai compris, on calme le jeu, on annule notre marathon et on règle le problème une fois pour toute: le rendez-vous est pris à la Clinique de médecine du sport de l'U de M. Une recherche Google sur le nom du médecin qui me verra dévoile qu'il est le médecin de l'Impact de Montréal. Il était aussi le médecin d'Émilie... Je devrais savoir à quoi m'en tenir.
Bon, le marathon dans mon cas, n'est pas une fin en soi, alors je ne suis pas découragé. J'ai quand même grandement amélioré ma forme physique. je pèse 22 livres de moins qu'il y a neuf mois. Et puis on verra le verdict du doc, mais je vise maintenant un marathon printanier, probablement Ottawa. Pas de rugby et beaucoup de natation au programme pour l'hiver!