29.9.06
Souffrance et humilité
L'eau coule sous les ponts, mes souliers s'usent sous mes gros pieds, mais sur ce blog, point de billets. M'y voici, me voilà. Toujours en vie. Bon allez, nous sommes le 29 septembre et je vise toujours une ligne d'arrivée de marathon le 22 octobre, ou pour être bref: je commence à stresser.
Si je récapitule rapidement, les 2 dernières semaines j'ai sauté mes longues sorties du dimanche. D'abord parce que je suis en plein déménagement et que temps et énergie m'on manqué il y a 2 semaines. Puis dimanche dernier, j'étais blessé à la jambe gauche suite à mon match de rugby de samedi. Soit dit en passant, outre ma jambe gauche, mon orgueil était aussi contusionné par ce match de rugby: défaite 69-0 et fin de la saison. Bon, il me reste mon marathon...
Donc cette semaine, je suis dans mon nouveau quartier et je découvre avec joie qu'il est parfait pour courir. J'ai perdu mon trajet du bord du fleuve, mais je retrouve un trajet du bord de la rivière Richelieu. La jambe s'est remis de ses émois rugbystiques et j'ai ma plus longue sortie prévue dimanche: 3 heures. On va en avoir le coeur net!
Dimanche passé je remettais en question mon marathon, "Je ne serai pas prêt! Ma jambe est foutue! C'est pas un peu loin Niagara Falls?..." Aujourd'hui je vais mieux et à moins d'une catastrophe dimanche, je maintiens le cap sur 42K. Humblement. Internet rebranché à la maison; on s'en reparle.
Si je récapitule rapidement, les 2 dernières semaines j'ai sauté mes longues sorties du dimanche. D'abord parce que je suis en plein déménagement et que temps et énergie m'on manqué il y a 2 semaines. Puis dimanche dernier, j'étais blessé à la jambe gauche suite à mon match de rugby de samedi. Soit dit en passant, outre ma jambe gauche, mon orgueil était aussi contusionné par ce match de rugby: défaite 69-0 et fin de la saison. Bon, il me reste mon marathon...
Donc cette semaine, je suis dans mon nouveau quartier et je découvre avec joie qu'il est parfait pour courir. J'ai perdu mon trajet du bord du fleuve, mais je retrouve un trajet du bord de la rivière Richelieu. La jambe s'est remis de ses émois rugbystiques et j'ai ma plus longue sortie prévue dimanche: 3 heures. On va en avoir le coeur net!
Dimanche passé je remettais en question mon marathon, "Je ne serai pas prêt! Ma jambe est foutue! C'est pas un peu loin Niagara Falls?..." Aujourd'hui je vais mieux et à moins d'une catastrophe dimanche, je maintiens le cap sur 42K. Humblement. Internet rebranché à la maison; on s'en reparle.
25.9.06
Gebre encore plus vite
Haile Gebreselassie trouve peu à peu ses sensations sur la distance: 2 h 05 min 56 sec. Watch out quand il sera bien confortable!
Aussi sur Cyberpresse, Émilie Mondor en photos.
Et le décès de Phil Latulippe.
Aussi sur Cyberpresse, Émilie Mondor en photos.
Et le décès de Phil Latulippe.
19.9.06
Dans quoi je me suis embarqué...
Il y a un bail que je ne vous ai pas donné de nouvelles. J'essaie d'être bref. J'ai été deux semaines complètement arrêté. Sur le carreau, pour cause de mal de dos. Je fais de l'arthrose, usure prématurée des mes vertèbres cervicales. Depuis un peu plus d'un an que je le sais, je fais des exercices prescris par mon physio. Puis tout va bien et on délaisse les exercices, et le boulot à l'ordi, et les heures à dormir assis tout croche dans l'autobus, et les matches de rugby avec les jeunes, et puis voilà. Des nerfs coincent dans la colonne, et le dos, et l'épaule, et la bras, et la main, alouette; tout coince et le gros Hugo reste sur le carreau.
On revient à la vie en reprenant les exercices et en faisant très attention à la posture. Mais j'ai perdu 2 semaines...J'ai repris tranquillos dans la dernière semaine d'août, pour me taper 2 heures 6 minutes de course sous la pluie le 3 septembre. Je ne sais pas trop le kilométrage et le rythme que je tenais, tout ce qui comptais alors c'est que le dos tienne. Il a tenu.
On reprend le programme, et je me paye même un match de rugby le 9 septembre. Et dans ce match, pour la première fois depuis 1993, j'ai joué avec les arrières. Ma position naturelle de rugbyman c'est le pack. Dans la troisième ligne des avants, on a beaucoup d'action. On doit courir beaucoup, mais on doit aussi plaquer beaucoup. Puis ce samedi, le coach qui a un bon pack mais manque d'expérience et de profondeur dans les arrières, remarque que j'ai perdu plusieurs livres et me demande si je veux donner un coup main à l'arrière, domaine des jeunes gazelles... ça m'apprendra à courir. Fin de l'intermède rugby.
J'ai donc repris mon programme pour le marathon et au programme dimanche dernier: 2 heures 30 minutes. Aye Caramba. Cette fois la température est parfaite, frais et couvert. Ça se passe assez bien, et je dois me tenir autour des 5:45 ou 6:00 au kilomètre pendant 2 heures, mais les dernières 30 minutes sont pas mal plus dures. Et je commence à compter les jours qui me reste avant mon marathon. Je devrai courir au moins QUATRE heures, dans à peine plus d'un mois... Alors j'embrasse ma douleur. Ces 30 minutes de souffrances repoussent le mur n'est-ce pas? No pain, no gain, c'est bien ça?
Dans quoi je me suis embarqué encore.
On revient à la vie en reprenant les exercices et en faisant très attention à la posture. Mais j'ai perdu 2 semaines...J'ai repris tranquillos dans la dernière semaine d'août, pour me taper 2 heures 6 minutes de course sous la pluie le 3 septembre. Je ne sais pas trop le kilométrage et le rythme que je tenais, tout ce qui comptais alors c'est que le dos tienne. Il a tenu.
On reprend le programme, et je me paye même un match de rugby le 9 septembre. Et dans ce match, pour la première fois depuis 1993, j'ai joué avec les arrières. Ma position naturelle de rugbyman c'est le pack. Dans la troisième ligne des avants, on a beaucoup d'action. On doit courir beaucoup, mais on doit aussi plaquer beaucoup. Puis ce samedi, le coach qui a un bon pack mais manque d'expérience et de profondeur dans les arrières, remarque que j'ai perdu plusieurs livres et me demande si je veux donner un coup main à l'arrière, domaine des jeunes gazelles... ça m'apprendra à courir. Fin de l'intermède rugby.
J'ai donc repris mon programme pour le marathon et au programme dimanche dernier: 2 heures 30 minutes. Aye Caramba. Cette fois la température est parfaite, frais et couvert. Ça se passe assez bien, et je dois me tenir autour des 5:45 ou 6:00 au kilomètre pendant 2 heures, mais les dernières 30 minutes sont pas mal plus dures. Et je commence à compter les jours qui me reste avant mon marathon. Je devrai courir au moins QUATRE heures, dans à peine plus d'un mois... Alors j'embrasse ma douleur. Ces 30 minutes de souffrances repoussent le mur n'est-ce pas? No pain, no gain, c'est bien ça?
Dans quoi je me suis embarqué encore.
12.9.06
Émilie
Vous savez que je l'aimais bien Émilie. C'est par là que j'en cause.