24.4.06
Baptême du feu sous l'eau
Et voilà. Dimanche, sous un déluge d'avril, j'ai croisé le fil d'arrivée d'un demi-marathon pour la première fois. En 2:03:37 pour une moyenne de 5:52 min/km. C'est très modeste mais plus vite que je pensais; merci à Coach/cousine/Djou de m'avoir accompagné et franchement tiré un peu, mais je vais trop vite dans mon récit, laissez-moi vous raconter depuis le début.
Le 26 décembre 2005 je dis oui et je commence l'entraînement. Grâce aux encouragements de Coach/Cousine et à ses courriels hebdomaires, j'ai un programme simple et efficace. Beau temps, mauvais temps, j'ai traversé l'hiver en augmentant graduellement mon kilométrage sans trop souffrir. Étonnemment, ma bio-mécanique m'a plus inquiété que mon cardio. J'ai eu quelques frousses de blessures de genre tendinite et autres bobo en ite, mais au niveau du cardio tout se passait en douce: il doit me rester un fond de bonne forme fossile de mes années de jeunesse en natation. Pour mes bobos je dois un gros merci à ma tendre épouse, massothérapeute de son métier. Vraiment, je ne sais comment font les vieux coureurs qui ont des épouses comptables.
Dix jours avant la course je me tape un vilain rhume, zut, je ne cours presque pas, mais heureusement je suis de retour à la santé pour le grand jour. Samedi soir donc, on écoute la météo: "Demain dimanche pluies abondantes sur Montréal". Madame météo ne se trompe pas cette fois. Il pleut et il fait froid sur la ligne de départ.
J'arrive vers 9h00 sur le site. Je me prépare lentement tout en cherchant mon coach et son chum Nico. Je m'avance sur la ligne de départ à 9h40 et je m'échauffe doucement. Ah! Coach est là! Nico me cherche dans la foule. Malgré sa grande taille nous ne le reverrons qu'au 20ème kilomètre 2 heures plus tard.
Le départ est donné. Une fois lancés, nous ne souffrons plus du froid. Je suis très content de partager ce moment avec ma cousine. Cependant, je sais qu'elle a plus d'expérience et que son rythme est plus rapide que le mien, mais elle insiste pour courir avec moi au moins pour le début. Le résultat est qu'elle court plus lentement qu'elle le pourrait tandis que je pousse un peu plus que j'avais prévu. Mais je me sens super bien alors je ne m'en fais pas. Nous parlons presque sans arrêt et les kilomètres passent sans effort. Mon but est de terminer de façon conservatrice, et je m'attendais à faire une course avec une moyenne de 6:15 min/km, mais l'ambiance de la course, ma cousine à mes côtées et une bonne préparation me tire sous les 6 min/km, avec plusieurs km en 5:30 et moins.
Dès le 10ème km j'invite ma cousine à accélérer sans moi si elle le veut, mais elle insiste pour continuer à me tirer. J'en suis bien heureux, mais vers le km 18 je commence à décrocher; je sens mes jambes raidir et ma foulée se crisper tandis que ma partenaire se met en marche. Signe de la main, "Vas-y on se retrouve à l'arrivée", moins de 3 km...
Je termine sans éclat, mais avec un petit sprint un peu ridicule pour coiffer un compagnon de l'arrière-garde au fil d'arrivée. Je retrouve Coach et Nico, je suis tout sourire. Objectif atteint: demi-marathon complété dans la bonne humeur. Après la course, comme plusieurs braves je frôle l'hypothermie en dévorant le lunch sous la pluie froide. De retour à la maison, toute la famille m'attend avec des bravos. Je me coule un bain chaud et fait une petite sieste bien à l'abri sous la couette. Yes!
Prochain rendez-vous: 20 km au Tour du Lac Brome.
Le 26 décembre 2005 je dis oui et je commence l'entraînement. Grâce aux encouragements de Coach/Cousine et à ses courriels hebdomaires, j'ai un programme simple et efficace. Beau temps, mauvais temps, j'ai traversé l'hiver en augmentant graduellement mon kilométrage sans trop souffrir. Étonnemment, ma bio-mécanique m'a plus inquiété que mon cardio. J'ai eu quelques frousses de blessures de genre tendinite et autres bobo en ite, mais au niveau du cardio tout se passait en douce: il doit me rester un fond de bonne forme fossile de mes années de jeunesse en natation. Pour mes bobos je dois un gros merci à ma tendre épouse, massothérapeute de son métier. Vraiment, je ne sais comment font les vieux coureurs qui ont des épouses comptables.
Dix jours avant la course je me tape un vilain rhume, zut, je ne cours presque pas, mais heureusement je suis de retour à la santé pour le grand jour. Samedi soir donc, on écoute la météo: "Demain dimanche pluies abondantes sur Montréal". Madame météo ne se trompe pas cette fois. Il pleut et il fait froid sur la ligne de départ.
J'arrive vers 9h00 sur le site. Je me prépare lentement tout en cherchant mon coach et son chum Nico. Je m'avance sur la ligne de départ à 9h40 et je m'échauffe doucement. Ah! Coach est là! Nico me cherche dans la foule. Malgré sa grande taille nous ne le reverrons qu'au 20ème kilomètre 2 heures plus tard.
Le départ est donné. Une fois lancés, nous ne souffrons plus du froid. Je suis très content de partager ce moment avec ma cousine. Cependant, je sais qu'elle a plus d'expérience et que son rythme est plus rapide que le mien, mais elle insiste pour courir avec moi au moins pour le début. Le résultat est qu'elle court plus lentement qu'elle le pourrait tandis que je pousse un peu plus que j'avais prévu. Mais je me sens super bien alors je ne m'en fais pas. Nous parlons presque sans arrêt et les kilomètres passent sans effort. Mon but est de terminer de façon conservatrice, et je m'attendais à faire une course avec une moyenne de 6:15 min/km, mais l'ambiance de la course, ma cousine à mes côtées et une bonne préparation me tire sous les 6 min/km, avec plusieurs km en 5:30 et moins.
Dès le 10ème km j'invite ma cousine à accélérer sans moi si elle le veut, mais elle insiste pour continuer à me tirer. J'en suis bien heureux, mais vers le km 18 je commence à décrocher; je sens mes jambes raidir et ma foulée se crisper tandis que ma partenaire se met en marche. Signe de la main, "Vas-y on se retrouve à l'arrivée", moins de 3 km...
Je termine sans éclat, mais avec un petit sprint un peu ridicule pour coiffer un compagnon de l'arrière-garde au fil d'arrivée. Je retrouve Coach et Nico, je suis tout sourire. Objectif atteint: demi-marathon complété dans la bonne humeur. Après la course, comme plusieurs braves je frôle l'hypothermie en dévorant le lunch sous la pluie froide. De retour à la maison, toute la famille m'attend avec des bravos. Je me coule un bain chaud et fait une petite sieste bien à l'abri sous la couette. Yes!
Prochain rendez-vous: 20 km au Tour du Lac Brome.
22.4.06
Nous y sommes presque!
Plus que quelques heures. Demain à 10h00, probablement sous la pluie, je m'attaque à un premier demi-marathon. Tel les hockeyeurs Russes en 1972 j'y vais pour apprendre. Contrairement aux Russes en 1972 qui avaient failli battre les Canadiens, je ne vais pas inquiéter les coureurs africains.
Le mantra: vas-y len-te-ment.
Compte-rendu dans quelques jours.
Le mantra: vas-y len-te-ment.
Compte-rendu dans quelques jours.
20.4.06
de retour en selle
Hier le 19, ça va mieux. Ouf, le rhume est passé. Évidemment, le kilométrage y a goûté. Je suis sorti, pour la première fois de l'année en short. Ah que c'est bon. 14 kilomètres de pure bonheur... mouais, mettons 12 km de pure bonheur, suivis de 2 km de gros coureur fatigué. Je dois retenir ma leçon pour dimanche: "Tu ne peux pas tenir 5h45 au km pendant 21 km!"
Je vais sortir me dégourdir les jambes tout à l'heure, puis repos jusqu'à dimanche matin.
Je vais sortir me dégourdir les jambes tout à l'heure, puis repos jusqu'à dimanche matin.
18.4.06
Le Jour J approche...
Plus que quelques jours. Mon premier demi-marathon s'en vient et moi je passe ma semaine à soigner un rhume! Le timing est impeccable.
Samedi le 8 j'ai fait pour la première fois de ma vie 20 km. J'étais à Sherbrooke et je me suis tapé un parcours killer: des côtes sans arrêt, et pas que des petits faux-plats, non monsieur! Des côtes qu'on peut grimper à quatre pattes.
Tout fier de moi, je me repose le lendemain, mais ma fille aînée choppe un rhume, et papa, 2 jours après y goûte aussi. Ça fait une semaine et je suis toujours tout faible. je devais courir 22 km dimanche, mais c'était impossible. J'ai quand même fait un 12 samedi, mais depuis j'attend que mes sinus me donne le feu vert. C'est ennuyeux tout ça mais bon...
Samedi le 8 j'ai fait pour la première fois de ma vie 20 km. J'étais à Sherbrooke et je me suis tapé un parcours killer: des côtes sans arrêt, et pas que des petits faux-plats, non monsieur! Des côtes qu'on peut grimper à quatre pattes.
Tout fier de moi, je me repose le lendemain, mais ma fille aînée choppe un rhume, et papa, 2 jours après y goûte aussi. Ça fait une semaine et je suis toujours tout faible. je devais courir 22 km dimanche, mais c'était impossible. J'ai quand même fait un 12 samedi, mais depuis j'attend que mes sinus me donne le feu vert. C'est ennuyeux tout ça mais bon...